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Durant le 70ème sommet de l'ONU qui se déroulait à New-York, le président Rafael Correa a abordé divers thèmes. Une fois de plus, le président s'est focalisé sur un modèle de développement, apparemment viable pour combattre la pauvreté, appelé le Sumak Kawsay (Bien Vivre). C'est une alternative pour lutter contre les inégalités et contre le changement climatique.

 

La mise en place de politique, dont le président fait référence ici, montre beaucoup d'aspects positifs. L'Équateur a beaucoup de chiffres significatifs sur la diminution de la pauvreté et encore plus sur la diminution des inégalités. Cela montre une certaine cohérence dans le discours de Correa, mais actuellement cette réalité a changé, à cause de la chute du prix du pétrole et du dollar.

 

Même si les chiffres restent encourageant, gràçe à une série de mesure pour soutenir l'économie, le modèle montre certaines limites. Les secteurs politiques de droite comme de gauche critique le gouvernement qui gaspillerait de l'argent et qui ne saurait pas en économiser, au vue du contexte économique défavorable. Ils rejettent la faute également sur l'augmentation de la bureaucratie gouvernementale, le secteur public serait donc trop important.

 

Sans être pro-Correa ou non, la réalité est que le Sumak Kawsay ou le Buen Vivir (Bien Vivre) exposé à l'ONU, tiens comme principale limitation, les pouvoirs internationales et le poids d'un modèle de développement que l'on ne peut pas changer tous seul, sans la coopération internationale.

 

Dans ce contexte, on remarque lamentablement que les partis de gauche ont actuellement des débats pauvre en arguments et ne proposent aucunes actions concrète pour continuer sur le chemin du Bien Vivre. Ce sont ces mêmes partis, qui ont passé leurs vies a encensé les doctrines marxistes, mais qui, une fois admis dans une structure de pouvoir ou à des postes décisionnels, n'ont fait que gérer leurs intérêts économiques personnels, et ont agrandit leurs pouvoirs dans l'unique but de briguer des postes plus importants par la suite.

 

Cela n'enlève pas pour autant la part de responsabilité du gouvernement, qui ne propose pas de vrai dialogue avec ces secteurs. Il faudrait un débat frontale dans lequel les idées se confronteraient, pour démontrer et réveler, qui utilise de vrai arguments et qui n'a qu'une posture politicienne.

 

Que ce soit au niveau équatorien ou au niveau international, le Sumak Kawsay et les propositions alternatives européenne restent de l'ordre de l'utopie.

Parce qu'au lieu de tenter de se rassembler autour d'une proposition politique de transition, les partis d'opposition de gauche, ou ceux au pouvoir, se divisent dans leurs tentatives de recupérer ou de conserver le pouvoir.

 

Et c'est une fois de plus l'être humain et l'environnement qui payeront les pots cassés.

Analyse de l'intervention de Rafael Correa à L'ONU

06/10/2015

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